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grand paris - Page 5

  • UNE TOUR TRIANGLE GRACE AUX UDI ET AUX MAIRES DE VANVES, D’ISSY ET DE MEUDON

    Le Conseil de Paris a finalement délibéré cette semaine en faveur par 87 voix pour et 74 contre, les 7 voix de différences provenant des élus UDI du groupe UDI-MODEM qui était très partagé par Marielle de Sarnez ou son collège Pozzo di Borgo, ont voté contre. « Il semble inopportun de faire obstruction à ce projet économique. La tour participe à la construction du Grand Paris » a expliqué l’un des dissidents UDI, en reprenant les arguments de l’éxécutif parisien.

     « Ce projet doit beaucoup aux maires des communes riveraines tant il ont soutenu son principe et ses évolutions »a déclaré Anne Hidalgo (PS), maire de Paris en citant les noms d’Hervé Marseille, André Santini et Bernard Gauducheau…. Tous UDI.  « Ce projet porte des ambitions métropolitaines à l’heure où nous sommes en train de bâtir le Grand Paris » a-t-elle ajouté en saluant la contribution de certains groupes pour améliorer et enrichir le projet de plusieurs équipements publics comme une créche, un centre de santé un espace culturel (groupe FG/PC), un hôtel de 120 chambres à hauteur des toits de Paris et des espaces de coworkings articulés avec le parc des expositions (UDI)… « c’est le remake d’un blockbuster américain avec les mêmes acteurs, un scénario différent et une fin de l’histoire différente » ont raillé les écologistes. « Il a fallu un hôtel et quelques coktails de luxe pour faire changer d’avis des élus UDI » ont-ils rajouté. « On en revient au projet d’origine » selon Philippe Goujon maire UMP du XVéme « qui ne correspond plus à l’enquête publique » selon Yves Contassot (EELV), « avec des équipements qui ont été déménagé dans le parc des expositions » selon le maire du XVéme.  « Le projet de Tour Triangle, à 6 mois de la COP21 (Conférence sur le Climat) qui se tiendra à Paris est un signal néfaste donné montrant que l’exécutif ne pense pas la ville de demain. Le Paris de demain ne peut se construire selon des recettes d’hier (tours de bureaux énergivores, transports en commun inadapté, vision étriquée limitée au petit Paris administratif). Paris doit innover et inventer les nouvelles formes urbaines du 21ème siècle et non se crisper sur des projets inutiles » réagissait le collectif contre la Tour Triangle. Il devrait en être encore question durant la semaine prochaine, car deux réunions publiques sont organisées, l’une par le Parc qui réunit régulièrement les riverains pour faire le point sur son, chantier de remodernisation (6 Juillet à 19H) et l’autre par la ville d’Issy les Moulineaux sur un projet international 4 Etoiles à l’angle des rues Ernest Laval et 4 Septembre (8 Septembre à 20H). .  

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : QUELQUES ECHOS DE LA MGP DE GPE ET DE LA TOUR TRIANGLE

    METROPOLE DU GRAND PARIS : « DANS LES SABLES MOUVANTS »

    Le Conseil des Elus de la Mission de la Préfiguration se réunit de nouveau ce matin à la Préfecture de la région Ile de France à laquelle devrait participer Bernard Gauducheau. Elle intervient au lendemain d’élections départementales remportées bien sûr par l’opposition nationale UMP/UDI : « C’est très bien pour notre département, pour nos villes ! C’est un exemple d’union, d’intelligence, de synthèse et nous devons continuer dans la voix qui nous a été tracée déjà auparavant » commentait  André Santini, président de l’UDI 92 au soir du 2éme tour en demandant à Patrick  Devedjian, président de Paris Métropole de sauter sur l’obstacle : « On s’est foutu de notre gueule après des journées, des heures de négociations. Nous avons joué le jeu de la démocratie, du consensus. Et finalement, nous avons été cocu en fin de parcours par des gens qui n’avaient même pas la pudeur de s’excuser d’avoir oublier la peinture ! Le président est très bien placé – il le dira avec son élégance mais aussi sa fermeté – pour le faire. J’ai été très sensible au fait que M.Vallini, a été élu dans son trou, mais a été battu comme  président du Conseil départemental de l’Isére, ce qui est quand même révélateur. Il n’était pas obligé -  comme disait mon ami Edgar Faure « il ne faut pas abuser de son incompétence » - de sortir de  son trou. Il n’a pas préparé le projet de loi qui nous opprime aujourd’hui. Il a laissé faire Mme Lebranchu, et il est arrivé à la fin du débat. On a eu le droit à une seconde lecture à minuit et demi contre nous pour reprendre des choses qui avaient déjà été approuvé en 1ére lecture par l’Assemblée. C’est bien fait pour lui. Il faudra nous dire que l’opinion n’est pas tout à fait inopérante puisqu’il a été mis en cause » a-t-il expliqué. « Nous sommes très menacé. Tant que nous n’aurons pas trouvé la solution, il faut que nous soyons prêt pour la seconde bataille car nous n’avons pas été respecté lors du 1er combat ». Référence à la seconde lecture de la Loi NOTRe.  

    Patrick Devedjian  n’a pas caché que « nous nous apprêtons à vivre des années denses dans un contexte national pourtant tendu » sur le plan institutionnel avec ce chantier de la réforme territorial qui a «évolué, il faut bien le dire, dans des sables mouvants – suppression des départements annoncée voilà un an, puis renvoi de la question à 2020, puis maintien de l’échelon départemental – avec, en région parisienne cette « tectonique des plaques » qui devrait donner lieu à un super continent : la MGP » Mais il a fixé la ligne : « Sachez que je reste totalement mobilisé pour défendre les missions de proximité qui sont les nôtres, et les engagements qui ont été pris vis-à-vis des élus locaux ». Il est prêt à se battre contre ce gouvernement « qui fait une politique de recentralisation avec la MGP (Metropole du Grand Paris), avec les projets d’OIN (Opération d’Intérêt Nationale) – qui devrait être l’un des thèmes abordés par le premier Ministre Valls lorsqu’il inaugurera le salon des Maires de l’AMIF (Association des Maires Ile de France) mardi prochain  -  avec la volonté de retirer aux maires l’essentiel de leurs pouvoirs en matière d’urbanisme, la volonté de densifier notre département. Nous allons les empêcher de construire eux même. Car c’est là que l’on fait le lit du FN, des extrêmes, parce que le problème de la vie quotidienne des gens leur échappe ».

    GRAND PARIS EXPRESS : PREMIER MARCHE DE GENIE CIVIL

    Le Blog faisait le point voilà quelques jours sur l’état d’avancement du chantier de la gare « Fort d’Issy-vanves Clamart » à l’occasion de l’exposé des représentants de la SGP  (Société du Grand Paris) devant le Conseil Municipal le 25 Février dernier : début des travaux de préparations avec les opérations de déviations des réseaux souterrains existants (gaz, électricité, télécom, eau…) réalisés par les concessionnaires  à partir de la fin Avril. La SGP va publier au Journal Officiel  de l’UE  (Union Européenne) entre le 2éme trimestre de 2015 et le second de 2016, un avis périodique indicatif (pré information) relatifs aux premiers marchés de travaux de génie civil concernant la ligne 15 Sud du GPE (Grand Paris Express) entre Pont de Sévres et Noisy-Champs (16 gares, 38 ouvrages annexes). 8 principaux marchés sont prévus comprenant selon les cas, la construction de gares, de tunnels forés, d’ouvrages spécifiques entonnements, arrière gare) et ouvrages annexes en ligne (accés de secours, ventilation). La procédure de consultation relative aux travaux de génie civil a été lancée pour la gare de Firt d’Issy-Vanves-clamart

    TOUR TRIANGLE : RECOURS ET QPC

    Alors que l’enquête publique se termine aujourd’hui sur la construction de la tour Triangle, le Tribunal Administratif de Paris étudiera ce vendredi 10 avril les recours contentieux déposés par le « Collectif contre la Tour Triangle » contre la Révision simplifiée du Plan Local d’Urbanisme de Paris (PLU de Paris), sur la Partie « Petit Parc » du Parc des Expositions de la Porte de Versailles où se trouvele hall n°1 : « cette délibération est indispensable pour pouvoir déroger à la règle qui plafonne à 37 mètres de haut, toute nouvelle construction sur ce secteur du 15ème   arrondissement de Paris » indique l’un des animateurs de ce collectif qui grand espoir sur un rejet. « Il est grand temps que l’exécutif parisien abandonne définitivement le projet Tour Triangle, projet massif et dépassé qui est rejeté par 2/3 des Parisiens ». Cette tour Triangle a même fait l’objet d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) soulevée par Nathalie Kosciusko-Morizet, chef de file UMP à Paris, après un vote mouvementé sur la tour Triangle le 17 novembre. La délibération qui devait autoriser le déclassement du domaine public de la parcelle sur laquelle Unibail prévoit d’édifier la tour Triangle, avait été rejeté.  Mais le président du groupe PS Rémi Féraud avait attaqué le déroulement du vote devant la justice administrative, au motif que le secret du scrutin n’avait pas été respecté par quelques conseillers de Paris UMP. Cette QPC conteste que le vote au scrutin secret soit de droit lorsqu’un tiers des membres du Conseil municipal présents le réclame. Enfin, depuis Novembre dernier, Unibail-Rodamco a travaillé à un projet de tour amendé, susceptible d'emporter l'adhésion d'une majorité des conseillers de Paris. « Unibail a finalisé son projet qui inclut un hôtel, un second restaurant, un bar. Ses responsables doivent désormais le présenter aux différents groupes politiques du conseil de Paris » indique t-on à la mairie de Paris qui souhaite présenter une nouvelle délibération au Conseil de Paris d’ici les vacances d’été

  • VANVES ET LE GRAND PARIS DU FOOTBALL : SOUS EQUIPE ET SANS GRANDES EQUIPES

    « Le  retard du Grand Paris en matière de grands équipements sportifs est indéniable. Cette situation est régulièrement soulignée lors des candidatures françaises à l’organisation de grands événements. Pour autant ce constat suffit il à lui seul pour justifier l’ensemble des projets de rénovation ou de construction affichés dans la Région» se sont interrogés les responsables de l’IRDS (Institut Régional du Développement du Sport) dans une étude passionnantes et truffées de chiffres sur « les enjeux et les stratégies autour des stades et Arenas en Ile de France », à un moment où les projets foisonnent. Qu’en est il notamment pour le football en cette veille de coupe du monde. Revue de stades et d’équipes

    La Région dispose de 4 stades de  plus de 20 000 places (Jean Bouin, Charlety, le Parc des Princes, le Stade de France) et devrait en compter 7 à l’horizon 2020/25 avec la rénovation du Parc des Princes – « Quatar Sports Investisments »  souhaitant aboutir à 60 000 places (48 000 pour l’instant) - et du Stade de France en prévision de l’euro 2016 de football. 3 sont en constructions : Arena 92 à Nanterre derrière l’Arche avec le Racing Métro 92 comme club résident et le stade de la FFB (fédération Française de Rugby) à Ris Orangis pour le rugby, qui accompagne le développement de ce sport réservé au sud ouest de la France et dans le Nord du pays,  avec la reconstruction de Jean Bouin qui héberge le Stade Français, et un nouveau stade pour le foot dans le 9.3 dans le quartiers des Docks  qui remplacerait le stade de Paris ou Bauer (Saint Denis)  où l’équipe du Red Star est localisé. Cette étude ne cache pas que si le projet de stade de la FFR voyait le jour, il  pourrait mettre dans une posture délicate le Stade de France qui fonctionne selon un modèle économique fragile du fait qu’il n’ait pas de club résident. Mais cette FFR souhaite être propriétaire de son stade en ayant en tête le modèle économique de Twickenham Stadium. Elle estime « qu’il sera toujours plus rentable que le stade de France dans sa configuration actuelle », et « qu’elle n’aura plus à composer avec un concessionnaire qui, à ses yeux, tire beaucoup de profits du contrat actuel ». 

    « Si le Grand Paris n’arrive pas à développer de grandes équipes (une seule de foot en ligue 1 avec le PSG et une seule en ligue 2  avec l’US Créteil Lusitanos Football contre 6 et 3 pour le Grand Londres) nécessitant de grands équipements, cela tient aux pratiques culturelles et à l’histoire du déploiement de certains sports professionnels notamment football et rugby en France » constatent ils en prenant l’exemple du football où Paris est souvent posé comme une énigme géo-économique : « Selon les modes de localisation de spectacles sportifs développés par les géographes et économistes du sports, la capitale devrait disposer d’au moins deux clubs de football performants à l’échelle européenne ». Selon les explications, il y a le modèle du foot professionnel – Une ville, une équipe – des parisiens cols blancs plus spectateurs que supporters contrairement aux classes ouvrières plus portées à soutenir une équipe de foot, la localisation du Parc des Princes dans les beaux quartiers et non ouvriers, des franciliens venus de province qui restent fidèles à leur équipe de leur crû … 

    REVUE DES GRANDES EQUIPES

    Cette étude dresse un constat sévère en matière de football francilien avec deux clubs de haut niveau : Le PSG en Ligue 1 bien sûr, mais aussi l’US Créteil Lusitanos Football (USC) en ligue 2 depuis la saison 2012-13, qui fait figure de « petit », avec un budget de 6 à 7 M€. Il se situe à la 17éme place de la ligue 2, ayant obtenu de justesse la licence club de la Ligue de Football professionnelle ce qui lui permet de toucher l’intégralité des droits TV réservés au Club Professionnels par la LFP  (au lieu de 80% sans la licence). Il évolue au stade Dominique Duvauchelle (12 000 places dont 8000 assises) qui n’est pas du tout adapté à cause d’une piste d’athlétisme, malgré des travaux pour les médias (plateforme TV, grile de sécurité…)

    Le Paris Footbal Club résidant de Charlety (18 000 places) qui n’est pas du tout adapté, avec visibilité moyenne du fait de la piste d’athlétisme, a déménagé au stade Dejérine ( 1000  places)) mais il n’est pas homologué pour le niveau national, même s’il a otenu en  2013 l’homologation de niveau 3 nécessaire pour évoluer à ce niveau de compétition.

    Le Red Star FC, club mythique de la banlieue parisienne créé en 1897 et connu de nombreuses saisons en ligue 2 et 1, évolue en D3 comme Paris FC depuis qu’il a connu des difficultés dans les années 90. Le Stade de Marville (93) qui est sans club résident, a servi à des clubs franciliens dont l’enceinte n’était pas conforme  pour évoluer dans leur divison (Paris FC, Red Star, UJA Alfortville…).

    Enfin, deux clubs féminin de football évolue en 1ere ligue féminine,  PSG  qui évolue à Charlety et FCF Juvisy Essonne au stade départemental Robert Bobin (18 000 places)  à Bondoufle qui est trop grand pour elle (héritage de la candidature à l’organisation des Jeux de la Francophonie qui ne se  sont pas déroulées  en 1993, qualifié « d’éléphant blanc ») préférant le stade Georges Maquin de Viry-chatillon. Le club d’Isssy les Moulineaux joue dans son PMS J.Bouin (659 places).